Après deux années de torpeur dues au COVID-19, la planète s’est réveillée. Nous avons été confinés, obligés pour la bonne cause à rester chez soi, puis à remplir une autorisation de sortie d’un kilomètre au maximum et maintenant tout le monde veut bouger, prendre l’air et voyager. Plus que jamais, voir ailleurs est devenu primordial, comme si notre liberté d’aller et venir était en danger. Alors, nous avons enfourchés nos vélos, pris la voiture, le train ou l’avion pour découvrir des paysages et nous émerveiller à nouveau de la diversité des peuples des cinq continents. Mais avec les charters, les all inclusives à bas coûts et les croisières accessibles à chacun, la démocratisation du voyage, vieille de 50 ans à peine, est déjà remise en question. Le surtourisme détruit Venise, agace les habitants de Lisbonne et sera régulé un jour à Paris. Quand le changement climatique pousse les uns à adopter le no fly pour leurs vacances et que les grèves répétitives vous détournent du train, que faire alors ? Cette troisième édition du Prix Mandragore consacre la randonnée, ces heures à marcher au cœur de la nature, plaisir simple, peu onéreux et revigorant. Tout un voyage !